L’orchestre de Marseille avec Ibrahim Maalouf au Zénith

Préparation

Après des mois de répétitions et de stress de ne pas pouvoir atteindre Paris à cause de la situation sanitaire, les 26 élèves de 4e du collège Henri Barnier de Marseille sont finalement montés sur l’incroyable scène du Zénith à Paris.
Ils avaient appris en septembre qu’ils seraient les heureux chanceux à partager la scène avec Ibrahim Maalouf et se sont investis dans les répétitions du morceau Happy Face.

Arrivés le matin même en train, les voilà au Zénith pour les balances à 15h. S’ensuivent les émerveillements sur le sentiment d’être en coulisse, la taille du lustre, le nombre de personnes responsables du spectacles, le talent des artistes… Lors des balances, Ibrahim Maalouf demande aux enfants qui se sent l’âme d’un soliste et choisi une jeune fille au saxophone qui n’a pas l’air timide.

Quelques minutes avant le début du show, Ibrahim Maalouf vient en coulisse rendre visite aux adolescents qui commencent à stresser. Un beau moment de rencontre et de partage a lieu, et après des conseils du trompettistes aux enfants « les fausses notes c’est pas grave, ce qui compte c’est que vous vous amusiez », les élèves lui offrent deux dessins encadrés : l’un représente la classe, et l’autre est un magnifique portrait d’Ibrahim Maalouf dessiné par une jeune clarinettiste de la classe.

Le spectacle

Puis le soleil tombe, la soirée commence et vient alors l’heure du spectacle. Les élèves sont installés dans le public durant la première partie, les champions du monde de beatbox Berywam, les sept premiers morceaux d’Ibrahim Maalouf. Ils se laissent peu à peu happer par l’ambiance incroyable et l’euphorie générale. Quand tout à coup, leur tour arrive. Ils récupèrent leurs instruments et se tiennent près, derrière le rideau, jusqu’à ce que résonnent les premières notes de Happy Face.

Ils montent alors sur la scène, en ligne au premier rang et entament la musique devant plus de 7 000 spectateurs conquis. On joue, on danse, on recommence et on repart triomphant d’avoir vécu pleinement ce moment inoubliable.

Voir le reportage de M6

Retour en images